Masques.
Fini est celui qui sait habilement porter ces costumes de papier crépon, ceux qui épousent les authentiques reliefs du visage, ceux qui dissimulent. C’est une complainte que l’homoncule esquinté offre sans aigreur à ces congénères. Cette dentelle d’apostrophes, ce désir de chatouiller le locuteur d’une plume à peine dérangeante, c’est précisément cette volonté qui m’habite à l’heure ou ma peau s’effrite sous les néons voyeurs…
Elle. L’appel-linceul.
Le miroir de l’âme en est devenu poussiéreux, les extrémités charnelles se tordent, arabesques rythmées par l’afflux rougeâtre - le désarroi face au cruel choix des maux. Laisser quelques délicates cordes frottées s’exprimer à ma place serait certainement plus probant, mais il me faut dessiner cette tâche d’encre qui s’immisce à mon insu, celle qui m’enrobe et me dérobe, celle qui me couvre d’un miel détestable, et me promet un salvateur détraquement des sens, celle qui, sous les traits de Mélancolia, me couronne de feuilles d’or…
Origines du mal, lien.
Pourquoi cette venue ? Ce n’est pas l’incarnation démente du charme qu’elle prétend être. C’est une mise en bière qu’elle parvient à troquer à ceux qui n’ont plus l’espoir d’une fin de Carnaval. La tombée des tissus de velours, la clôture de ce bal infâme -pour vous et moi- ne point qu’à de chétifs instants, où les consciences révélées se heurtent, pour mieux arborer les parures par la suite.
Soit, à défaut de vouloir me terrer.
Ne sentez-vous pas cette nausée qui colore votre pensée, que vous niez, (grand bien vous fasse) ? La vérité crue de notre condition n’est-elle réservée qu’à un maigre amas d’âmes, ceux qui errent en fentes béantes, ceux qui absorbent le monde et sa finitude proche ? Ceux que l’on juge sévèrement et que l’on purge ainsi de leurs passions ? Je répugne à croire en une telle injustice.
-Fragments anarchiques.-
Mercredi 24 novembre.